H/6 : Tiens ! Un revenant !
- Ah, Bonjour monsieur Gary, je vous guettais !
- Edith ??
- Je voulais m’excuser pour l’autre fois.
- L’autre fois ??
- Oui… enfin, la dernière fois qu’on s’est vus. Vous-vous souvenez ?
Je crains de n’avoir pas été très aimable.
- Ca… c’est bien possible !
- Alors je tenais à m’en excuser.
- Voilà-voilà… comme ça c’est fait.
Au-revoir monsieur Gary.
- Edith ! Mais Edith, vous sauvez pas !
Vous-vous êtes excusée, tout est bien ! On peut discuter, nan ?
Alors comme ça, vous me guettiez ?
- Pour m’excuser, oui.
- Vous êtes plus ravissante que jamais dans cette robe.
- Oh, vous allez pas recommencer ! C’est une petite robe toute simple,
celle qui m’est tombée sous la main.
- Hé-ben disons que vous avez eu la main heureuse !
Vous allez bien ? J’ai eu tellement peur pour vous, Edith.
- Vous… vous avez eu peur pour moi ?
- Quand j’ai appris pour les cafards. Lorna vous a rien dit ?
Je suis même allée la voir pour prendre de vos nouvelles.
- Heu… nan. Elle m’a dit que vous-vous reparliez, c’est tout.
Je pensais que vous-vous étiez remis ensemble.
- MOI, me remettre avec Lorna ? Ha-nan-nan, merci j’ai donné !
C’est la brave fille, mais –sauf votre respect- elle pense qu’à se faire sauter.
Parlez-moi plutôt de vous, Edith. Votre accouchement s’est bien passé ?
- Très bien, j’ai deux adorables jumelles. Vous voulez les voir ?
- Vous… vous me demandez de monter chez vous ?!
Alors là, plutôt deux fois qu’une !
- Ne vous méprenez pas, monsieur Gary. Je vous présenterai à mon mari.
- Ah ! A votre mari, bien sûr… seulement, j’y mets une condition.
- Une condition ?
- Que vous cessiez de m’appeler « monsieur » Gary. Si nous devons nous revoir
-et j’espère que nous-nous reverrons souvent- faites-moi plaisir :
laissez tomber le monsieur et appelez-moi Gary ! Vous voulez bien ?
- Heu… d’a… d’accord Gary ! Vous venez ? Vous verrez, elles sont adorables !
- Arrheu ! Arrheu, Emma/Eva. Tu fais risette à papa, ma chérie ?
Va pas me dégobiller dessus, surtout ! Faudrait recommencer la toilette. J’y tiens pas !
* Me demande ce que fabrique Edith. Ca fait un bon quart d’heure qu’elle est sortie.
Et moi pendant ce temps, je sers de nounou ! *
* Ah ! Je crois que j’ai entendu l’ascenseur, ENFIN je vais pouvoir respirer ! *
- Edith ?
- Ha-nan, c’est pas Edith ! Elle me suit.
- Ben… vous êtes qui, vous ?
- Moi c’est Gary. Et vous, vous êtes le mari d’Edith, je parie !
Enchanté de faire enfin votre connaissance, mon vieux.
- Vous connaissez ma femme ?
- On s’est aperçus deux ou trois fois. Je suis votre voisin…
Faites pas cette tête mon vieux, elle m’a juste demandé de venir voir vos adorables bébés.
- Aaaah, c’était donc ça ! Excusez-la, Edith est tellement fière de ses filles
qu’elle peut pas s’empêcher de les montrer à tout le monde.
- Allez-allez, on sait ce que c’est ! Toutes les jeunes mamans sont pareilles.
- Tenez, venez avec moi ! Plus vite ce sera fait, plus vite vous serez débarra….
Rho, c’est pas vrai ! Elle a encore fait dans sa couche !
- Oh-mais, elle avait raison ! Elle est magnifique, dites-donc !
L’autre est du même gabarit ?
- Jugez vous-même ! Claude pousse-toi, j’ai besoin de la place !
* M’énerve à s’incruster, l’autre zig. Qu’est ce qui nous veut ? *
- Gary ?! Ben dis-donc, ça faisait une paye !
Qu’est ce tu deviens ? Elle roule toujours, la Hunda ?
- Du feu de dieu ! Elle a pas mal roulé ces derniers temps,
je cherche un petit studio à acheter… Coucou bébé !
- Tu pourrais peut-être me rencarder. Ca va chercher dans les combien un petit studio ?
- A moins de 20 000$ t’as rien !
- 20 000 !! Pinaise ! C’est pas donné !
- CLAUDE ! Je t’ai demandé de TE POUSSER !!
- Ah-ben Edith, pas trop tôt ! Où t’étais passée ?
- J’ai rencontré Marion, on a un peu discuté.
- Elles se ressemblent vraiment beaucoup.
Y a bien que les parents qui peuvent les reconnaître. Comment vous faites ?
Mais-com-ment vous faites ?
- On se trompe !
- Ha-nan, pas moi ! Moi je me trompe pas ! N’est ce pas Emma ?
Elle se trompe jamais votre maman !
- On vous garde à manger bien sûr, Gary ! J’ai aussi invité Marion.
Elle était encore toute seule, pauvre gamine !