E/3 : Ca se complique !
* Hanan ! Pas lui ! *
* Faisons celle qui ne l’a pas vu *
- Edith ?!
- Alors Edith, on me fait la tête ? On veut plus me parler ?
- Nan-nan, croyez pas ça monsieur Gary. J’étais perdue dans mes pensées, je vous avais pas reconnu.
- C’est pas un gros mensonge, ça ?
- Nan-nan, qu’est ce qui vous fait croire…
- Ben, c’est simple ! Vous avez parlé à Lorna. Elle a dû vous raconter un tas d’horreurs sur mon compte.
- Elle a pas eu besoin de raconter. J’étais présente, je vous ai entendu !
- Qu’est ce que vous avez entendu ? Attendez, je peux vous expliquer…
- Vous n’avez pas besoin de m’expliquer. J’ai tout entendu je vous dis !
La façon dont vous parlez des femmes… Nous n’avons rien à nous dire.
- Mais Edith…
- Maintenant, laissez-moi tranquille !
- Bonjour madame Alèze !
- Irène ? Comment ça va depuis hier soir ?
- Ca peut aller… Est ce que je pourrais voir Claude ? Il veut pas me parler au téléphone.
- Il veut pas te parler ?? Tu m’étonnes ! Mais oui, il est à la maison. Tu peux monter le voir.
- Nan, je préfèrerais que vous lui disiez. Je vais aller l’attendre dans le parc.
- Alors Irène, on se balade ? Tu veux bien me parler toi au moins ?
- Pourquoi je te parlerais pas Gary ? Tu m’as rien fait.
- A la bonne heure ! Je me sentais un peu… pestiféré.
* Pff ! Il les prend au berceau maintenant ! *
* Lorna avait raison, c’est vraiment un… un sale type.
Dire que… pffiou ! *
* Mais…c’est cette cruche d’Irène on dirait ! Qu’est ce qu’elle fout ?
Elle ramasse les feuilles ? Peut pas laisser faire le jardiner ?! *
- CLAUDE ! CLAUauAUUDE !! Y a ta chérie en bas de l’immeuble !
- Ma ché… ? Ah, c’est qu’Irène !
- Ben-oui, Irène ! Pourquoi ? T’en as trente-six maintenant ?
- Si on te le demande…
- ROooh l’autre ! Il se prend pour Casanova !
* Tain, fait chier ! *
- Salut Irène ! Ma mère m’a dit que tu voulais m’parler.
- Ben-oui, tu fais toujours dire que t’es pas disponible quand je t’appelle
- Ah-mais… mais parce que je le suis pas, c’est tout !
- T’es pas fâché avec moi, alors ?
- Pourquoi tu veux que j’soies fâché ? Je révise mon bac, j’ai pas envie d’le rater.
- Ah c’est pour ça ? Tu révises même le dimanche ?
- Ben-oui, c’est pour ça. Pour quoi d’autre, à ton avis ?
- Ben tu vois, je me posais la question parce que… parce qu’hier, à l’anniversaire,
t’as fait comme si j’existais pas. Tu m’as pas parlé de la soirée. T'en avais que pour la Greluche.
- Meuh-nan, tu te fais des idées ! Tu voulais qu’on se parle ? Hé-ben parlons !
Si y a que ça pour te contenter…